Seulement la troisième édition de "Quoi de neuf dans le futur", et déjà une semaine difficile...
Mais, en tant que rédactotor, je ne puis décevoir tous mes fans en folie

Cette semaine au programme:

• Au revoir les files!
• HD-DVD et Blue-Ray Disk, Microsoft leur donne 5 ans
• CAPTCHA au secours des historiens

Au revoir les fils
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Une équipe du MIT (Massachusetts Institute of Technology) à lancé un projet nommé "WiTricity", contraction de Wireless Electricity, qui devrai à terme aboutir sur la possibilité d'une transmission de courant électrique sans fil. Attention, on ne parle pas ici des quelques milliampères nécessaires à faire fonctionner une puce RFID (puce d'identification numérique), qui fonctionne déjà très bien dans la pratique, mais d'une ampoule de 60W, oui monsieur!
Un bref coup d'oeil aux technologies "sans fil" permettant cela aujourd'hui nous permet de sortir du lot deux techniques:

• Les ondes radio
• Le laser

Le problème étant que ni l'un ni l'autre ne sont vraiment appropriés. En effet, là ou c'est impossible avec les ondes radio du fait de leur dispersion omnidirectionnelle et de l'infinie puissance qu'il faudrait utiliser pour arriver à quelque chose, le laser ne semble pas améliorer les choses en étant même dangereux dans certaine condition et en se montrant tout à fait incapable de traverser le moindre obstacle.
L'équipe du MIT c'est donc creusée la tête pour trouver un moyen fonctionnel et pratique, et c'est chose faite avec le "couple magnétique résonnant". Sur la base de deux éléments ayant la même fréquence de résonance il est relativement aisé d'effectuer une transmission de puissance qui a de plus l'avantage de ne pas être interféré par tout ce qui porte une autre fréquence de résonance. Un prototype fonctionne déjà et permet d'allumer une ampoule de 60W. Bien que celui-ci soit de belle taille, le choix du magnétique à été fait en fonction de la possibilité de réduire considérablement la taille des éléments résonnants dans le futur.
Le "sans fil total" semble donc bel et bien frapper aux portes de la technologie.
Restera encore à prouver que tout ceci est inoffensif pour le corps humain, ce qui ne sera certainement pas chose facile aux vu des déboires connus avec les téléphones cellulaires.

L'équipe du MIT avec le prototype

HD-DVD et Blue-Ray Disk, Microsoft leur donne 5 ans
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Au travers de dires de Richard Doherty à la "Digital Hollywood Conference" (Californie), Microsoft serai convaincu que les nouveaux supports de stockages "haute définition", ou plutôt "haute capacité", seront obsolètes d'ici à cinq ans. Le plus intéressant dans l'histoire est certainement que Microsoft ne voit pas comme remplacement à ces disques un autre disque, comme le disque holographique par exemple. Non, Microsoft voit le futur sans disque, avec seulement le contenu, sous sa forme "dématerialisée", avec pour seul "support", le téléchargement possible via internet. Microsoft aimerai donc supprimer toute sorte de support associé à la vidéo haute définition. Pour expliquer ceci, il a été mis en avant que le contenu proposé sur un disque ne pouvait pas être assez interactif pour l'utilisateur, et c'est justement ce qui pousse Microsoft à s'en tenir pour l'instant au HD-DVD qui permettrai plus dans le sens de l'interactivité que son concurrent.
Reste que tout ceci est un beau moyen pour Microsoft de se tenir à l'écart d'une éventuelle "défaite" du format HD-DVD face au Blue-Ray en n'affichant pas de fermes convictions quand à la pérennité des produits.

CAPTCHA au secours des historiens
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Rares sont les personnes à ne pas connaître "CAPTCHA". Sous cet acronyme un peu barbare se cache une commande qui avait été fait par Yahoo pour éviter l'enregistrement frauduleux de compte courriel par des robots électroniques. Vous l'aurez compris, CAPTCHA, littéralement Completely Automadet Public Turing Test to Tell Computers and Humand Apart ou Test public de détection de l'appartenance au groupe humain ou machine complètement automatisé est le système que l'on croise de plus en plus pour les inscriptions à divers services sur internet, affichant une petite image avec des chiffres et des lettre barrées que l'utilisateur doit remplir correctement pour que sa demande soit validée.
Mais quel rapport avec les historiens me direz vous?
En fait, depuis le début des numérisations d'ouvrages historiques, les programmes de ROC (Reconnaissance Optique de Caractères) butent sur certains mots. L'idée est donc de tenter de les faire lire aux internautes. Depuis la disponibilité de CAPTCHA, environ 60 millions de tests on été résolus par jour, ce qui donne, à raison de dix secondes de raisonnement par test, un total de plus de 150'000 heures d'analyse quotidienne, ce qui est proprement énorme.
Le système, nommée logiquement reCAPTCHA propose donc deux mots à déchiffrer. Un de ces mots constitue le test en lui même, vérifiant bien l'appartenance au genre humain de l'utilisateur. L'autre mot quant à lui est simplement un mot non reconnu par le logiciel de ROC, mais "déformé" comme les autres. La solution donnée par l'utilisateur à ce mot est ensuite mémorisée, et si assez de monde propose la même lecture pour le même mot, celui ci est validé.
Cette évolution de CAPTCHA, qu'il est possible de tester est utilisé au profit de "Internet Archive" qui est une association à but non lucratif numérisant le contenu d'ouvrages libres de droits. De plus, elle à été adaptés aux malvoyants en proposant une alternative audio, dictant des chiffre qu'il faut retranscrire.

Je remercie, avec une semaine de retard, Nordlaser pour la joli logo qu'il a bien voulu donner à ma rubrique.

Je profite également de l'occasion pour vous rappeler qu'un fil à été ouvert sur le forum pour ceux qui on de grandes question à poser / explications à donner concernant un de ces sujet (ou d'autres aussi, je suis ouvert à tout!)