Vendredi, technologie, la première rubrique hebdomadaire des rendez-vous du week-end sur LogicielMac, parlant de technologies et sciences existantes dans tous les domaines, de la microbiologie jusqu'aux lointaines étoiles en astronomie, avec chaque semaine un ou deux nouveaux exemples de recherches abouti, de découvertes actuelles ou anciennes, pour combler les week-ends creux d'informations liées à nos machines adorées.

Aujourd'hui dans Vendredi, technologie: Les trains à sustentation magnétique.

Les trains sans rails, appelés communément "Maglev" aujourd'hui, sont des trains à très grande vitesse, qui utilisent la force magnétique pour se déplacer. Ce projet de l'ingénieur allemand Hermann Kemper, dont les recherches débutèrent en 1922, à vue le jour en 1979. Le prototype Transrapid-Versuchsanlage Emsland (TVE) fut le premier train de ce type à transporter des passagers. Le seul maglev commercial au monde à utiliser son plein potentiel est celui qui relit la ville de Shanghai à son aéroport, après que les officiels à cette époque aient été envoûtés par les premiers essais concluants du Transrapid, à Hambourg. Le deuxième train commercial se trouve au Japon, mais ne dépasse pas la vitesse de 100 Km/h à cause de sa localité urbaine. Étonnamment, le record de vitesse n'est "que" de 581 Km/h par rapport au record sur rail du TGV à 574,8 Km/h. Toutefois, la vitesse de croisière normale se situe dans les 430 Km/h (contre 320 Km/h pour le rail).

Voici une vidéo de présentation en anglais. (Traduction ci-dessous)

Traduction des points importants: Le train se déplace sans toucher le sol, le rendant plus rapide, plus économique et plus propre pour l'environnement. Des aimants soutiennent la hauteur et la position latérale du train et sont contrôlés électroniquement, pour maintenir le train à 10mm au-dessus de la voie. Le train avance grâce à un moteur de tractation magnétique situé sous la voie.

Le train peut "voler" (par rapport à rouler) au niveau du sol ou en hauteur, avec des pentes jusqu'à 10%, avec des courbes moins larges, le permettant de s'adapter au paysage plutôt que l'inverse et nécessite moins d'espace et de structures que d'autres moyens de transport. Il peut changer de voie en utilisant des commutateurs d'aciers élastiques, tirés par des commandes électromécaniques d'arrangements, rendant les courbes lisses. Cela permet au train de passer des courbes à 200 Km/h.

Les sections de moteur magnétiques ne sont utilisées qu'au moment du passage du train, ce qui réduit la consommation d'électricité. Sa vitesse de croisière est de 300 à 500 Km/h. Il lui faut 2 minutes et moins de 5 Km pour accélérer de 0 à 300 Km/h. La consommation en besoin d'énergie spécifique est 3x inférieur à celui d'une voiture, et 5x inférieure à celle d'un avion.

Il ne génère aucun bruit de moteur ou de roue. Il est peu audible, même à 200 Km/h (NDLR : le bruit augmente significativement au-delà de 300 Km/h en raison de l'importante friction du vent).

La technologie de transport à sustentation magnétique demande moins d'entretien que les transports actuels. Les coûts d'infrastructure sont approximativement les mêmes.

Les passagers ne ressentent pas les mouvements et peuvent se déplacer à l'intérieur des wagons sans se tenir ni sécuriser.

Les points négatifs sont cependant:

1. les coûts plus importants que prévus dans la construction des voies, dont la supraconductivité nécessite des températures très basses.
2. les aiguillages sont très complexes à réaliser
3. les voies ne sont pas utilisables par des transports existants

Pour terminer, voici une vidéo à l'intérieur du maglev de Shanghai. Accrochez-vous, ça va très vite.

NDLR: L'affichage de vidéos sur LM, dont les liens sont pris de sites communautaires tels que YouTube, DailyMotion et annalogues, ne peut être garantie, leur contenu pouvant être modifié, protégé ou effacé de leurs auteurs respectifs. Le cas échéant, nous ne sommes pas en mesure de les rétablir. Merci de votre compréhension.