

Une taxe sur les NTIC pour financer les chaînes publiques ?
Profitant d'une conférence de presse, le président de la république Nicolas Sarkozy a déclaré réfléchir à de nouvelles sources de financement afin de supprimer la publicité sur les chaînes de TV publiques. Ainsi, une potentielle taxe sur les nouveaux moyens de communication pourraient être prochainement mise en place.
Il se pourrait ainsi qu'un prélèvement soit effectué par l'état, par exemple sur les abonnements aux téléphones mobiles ou bien les abonnements internet, afin de financer la télévision publique.
"Je souhaite donc que le cahier des charges de la télévision publique soit revu profondément et que l'on réfléchisse à la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques, qui pourrait être financée par une taxe sur les recettes publicitaires accrue des chaînes privées et une taxe infinitésimale sur les chiffres d'affaires des nouveaux moyens de communication comme l'accès à internet ou la téléphonie mobile"
Notons toutefois que cette éventuelle taxe devrait très largement rester minoritaire dans ce type de financement. La majorité des fond devant être levés grâce à une hausse des taxes sur les recettes des chaînes privées.
Il y a –sauf erreur de ma part: je n'ai plus la TV- 4 chaines hertzienne privées (TF1, la 5, M6, Canal) & 3 publiques (FR2 & 3, Arte), soit grosso-modo autant de publiques que de privées. Donc, si les publiques n'ont plus de financement pub, il va falloir que chacune d'entre elles soit alimentée par une consœur privée. Or il est difficile d'imaginer une taxe à plus de… 30% (& je suis gourmand !). Pour financer les chaines publiques en taxant les ressources pub des chaines privées, ils faudraient que celles-ci multiplient leur revenu pub par… 4 ! Conclusion ? Comme d'hab Sarko raconte des conneries ou plutôt prépare un coup de Jarnac: les chaines publiques font voir leurs finances fondre comme neige au soleil & les privées auront un boulevard… (Il faut bien remercier Bolloré (Direct 8 ) …) M'en fiche, j'ai pas la TV. Mais quand est-ce que les journalistes feront leur travail de critiques ! ?