La firme informatique américaine IBM a annoncé mercredi un plan de suppression de 13 000 emplois, dont un millier en France. Les différents syndicats ont d'ores et déjà prévu des assemblées générales afin d'organiser des journées d'action visant à exiger zéro licenciement et des améliorations sensibles des conditions de départs volontaires.

La France figure parmi les pays les plus touchés par ce plan de suppression d'emplois, tout comme l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie.

Le groupe IBM souhaite délocaliser en Asie ou dans les nouveaux pays membres de l'Union Européenne comme la Pologne, la République Tchèque ou encore la Slovaquie, des centaines d'emplois ont déjà été créés dans ces pays.

Cette délocalisation devrait être purement et simplement financière. En effet, le coût de la main d'oeuvre dans les pays de l'Est et dans les pays Asiatiques est nettement moins élevé qu'en Europe, et défie toute concurrence.