Depuis déjà plusieurs mois, Steve Jobs, devant faire fâce à la maladie, avait pris une certaine distance avec la direction d'Apple. Mais si certain espéraient un retour de l'emblêmatique patron, il n'en sera rien. Dans un communiqué destiné au conseil d'administration de la société et à la communauté Apple, Jobs annonce sa demission définitive de son poste de PDG.

Concernant sa succession, les chôses sont claires : Tim Cook devrait prendre la relève. Toutefois, Steve Jobs ne quitte pas totalement la société. Il devient en effet président du conseil d'administration et continuera à participer à la vie de la société, mais de manière bien moins impliquée.

Voici la lettre adressée par Steve Jobs au conseil d'administration d'Apple et à la communauté Mac : 

Letter from Steve Jobs

To the Apple Board of Directors and the Apple Community:

I have always said if there ever came a day when I could no longer meet my duties and expectations as Apple’s CEO, I would be the first to let you know. Unfortunately, that day has come.

I hereby resign as CEO of Apple. I would like to serve, if the Board sees fit, as Chairman of the Board, director and Apple employee.

As far as my successor goes, I strongly recommend that we execute our succession plan and name Tim Cook as CEO of Apple.

I believe Apple’s brightest and most innovative days are ahead of it. And I look forward to watching and contributing to its success in a new role.

I have made some of the best friends of my life at Apple, and I thank you all for the many years of being able to work alongside you.

Steve 

Si bien entendu ce départ fait suite à une annonce surprise (absolument aucune information n'avait filtré à ce sujet ces derniers temps), Apple s'est sans nul doute bien préparé à cet inévitable évènement, car Steve Jobs combat depuis plusieurs années contre un cancer du pancreas.

Une donnée importante va devoir être surveillée aujourd'hui : l'action AAPL. En effet, les investisseurs risquent d'avoir du mal à encaisser la nouvelle, car Steve Jobs a toujours été vu (depuis son retour à la tête de Cupertino en 1997) comme le pilier de la renaissance de la société, qui est aujourd'hui la seconde capitalisation boursière mondiale.