

Révélations sur Rosetta
Rosetta fait beaucoup de bruit depuis son annonce lundi. Ce traducteur de programmes PPC pour les Mac-intel est en fait, si l'on en croit c|net, issu de la technologie QuickTransit, créé par une jeune entreprise américaine de haute-technologie, Transitive. Il émule un G3, d'où le non-support des applications tirant parti des spécificités des G4 et G5. Donc, pas d'Altivec. Il est vraisemblable que les Mac-Intel ne feront plus tourner de programmes OS 9, non gértés par Rosetta. Quoiqu'Apple pourrait réécrire son environnement Classic ou même le donner à traduire à Rosetta, qui émulerait alors... un émulateur ! Autres limites, moins gênantes : les extensions de kernel et les applis qui leur sont liées ne peuvent être traduites, pas plus que les installeurs de preference pane. Apple a d'ailleurs avoué que plus une application recourait au processeur et à spécificités, moins elle serait compatible (voire incompatible) Rosetta. Les performances des applis traduites seront entre 60% et 80% de l'appli normale, soit une perte de performance raisonnable de 20 à 40%. Un point reste incertain : Rosetta peut-il traduire dans l'autre sens ? Remarquez que à moyen terme, on s'en fiche : les applications "Mac-Intel only" seront marginales au début.
Rosetta a été pas mal critiqué depuis le début. Le PDG de Transitive se plaint qu'on critique toujours les technologies des start-up, mais est très heureux de la couverture médiatique que lui apporte ce partenariat avec Apple.
Vu la vitesse de la démonstration de Steve, avec des logiciels aussi gourmands que Photoshop CS2 ou Word, on n'a pas de souci à se faire. En tout cas, c'est transparent (on ne se rend pas compte qu'il y a une émulation).
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