Une équipe de chercheurs de l'Institue of Multidisciplinary Research for Advanced Materials à Tohoku (Japon) à mis au point une méthode de création d'hydrogène à partir de bois ou de biomasse.

Les étapes de production comprennent un broyage à sec de bois mélangé avec un métal, servant d'accélérateur au processus. Une fois ce mélange broyé, il est chauffé sous atmosphère d'argon ("AR", de la famille des "gaz nobles", présent à 0.933% dans l'atmosphère). Le mélange gazeux libéré par ce processus est composé à 93.5% d'un hydrogène (H2) très pur, puisqu'il n'est quasiment pas "pollué" par du CO2 (moins de 1% ) ce qui permet à l'hydrogène ainsi produit d'être directement utilisé dans les nouvelles piles à combustible à acide phosphorique (PAFC).

Cette méthode de production ouvre donc de nouvelles portes à l'augmentation de la commercialisation de piles à combustible, puisque le "problème" de production connu actuellement pourrait avoir trouvé une solution, peut être temporaire, mais fort élégante.

 

L'université de Californie (USA) via son centre de recherches, le "San Diego Supercomputer Center" (SDSC), est en train de mettre au point un système permettant d'utiliser à la demande le calcul distribué. Ceci permettrai d'avoir une énorme puissance de calcul disponible rapidement, par exemple pour calculer de données sur des catastrophes naturelles.

Pour rappel, le calcul distribué, "Grid Computing" en VO, est un système permettant à tout un chacun d'utiliser les ressource libres de son ordinateur pour effectuer un "morceau" d'un immense problème. Le premier système "grand public" utilisant cette technique était "Seti @ Home", interprétant les signaux reçus par le radiotéléscope géant d'Arecibo à la recherche d'un signal "intelligent" venant d'une éventuelle intelligence extraterrestre. Ensuite est sont venus d'autres programmes, utilisables actuellement via l'interface "boinc".

Ce système à ceci de particulier que le calcul est distribué uniquement sur des "supercalculateurs" américains, reliés entre eux via le réseaux TeraGrid. L'innovation consiste donc à donner à certains calculs "lourds" la possibilité de court-circuiter la file d'attente classique du système.

 

Pas de sources pour le premier pan de cet article parlant de technologies actuelles et futures d'affichage.

L'écran LCD, bien connu actuellement, est de plus en plus répandu. Mais les personnes connaissant vraiment leur principe de fonctionnement ne sont pas si nombreuses. Un petit article pour vous rappeler ce qu'est vraiment un écran LCD, et ce qu'il pourrai devenir dans les prochaines années.

Primo, il faut bien comprendre que tous les écrans plats ne sont pas des LCD, puisque d'autres technologies existent, notamment les écrans "Plasma". L'écran LCD est conçu sur la base d'une matrice de pixels, par exemple 1280x1024 pixels pour la plupart des moniteurs 17". Cette matrice est donc composée de 1'310'720 (1280*1024) pixels, divisés chacun en 3 "sous-pixels", rouge, vert et bleu. Chaque sous-pixel peut s'allumer ou s'éteindre indépendamment des autres, ce qui permet de créer toutes les couleurs promises. L'écran LCD à ceci de particulier que les pixels n'émettent pas de lumière par eux même, mais ne font que "filtrer" la lumière qui les traverse. Ceci impose un système de "rétro-éclairage" qui à plusieurs défauts. À ce sujet, le problème d'uniformité de l'éclairage est en passe d'être réglé par les nouvelles dalles d'éclairage à LED, mais il reste le problème de clarté du noir. En effet, tout l'écran est éclairé en permanence, même les parties qui sont noires, ce qui donne un noir légèrement "grisé".

La prochaine génération de LCD, avec des technologie de type "OLED" devrait combler en partie ce défaut puisqu'il à la particularité d'émettre de la lumière.

 

Bonne semaine à vous, et à bientôt sur LogicielMac