

Quoi de neuf dans le futur?
Déjà deux mois d'activité pour la rubrique "quoi de neuf dans le futur".
- Chinook, l'adversaire ultime
- Spintronic... encore?
- Une puce... au frais!
Chinook, l'adversaire ultime
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Sous ce nom un peu étrange, évoquant aussi un hélicoptère bien connu à deux rotors, se cache un des programmes les plus retors auquel vous pourriez avoir à faire.
C'est une équipe de l'université d'Alberta (Canada) qui à mis au point Chinook, qui n'est autre qu'un programme imbattable au jeu de dames.
Il aura fallu pas moins de dix-huit ans de calculs intensifs à plus de cinquante ordinateurs, jusqu'à 200 dans les moments critiques, pour arriver à "compiler" les 500'000'000'000'000'000'000 (500 milliards de milliards) de mouvements / combinaisons possibles au jeu de dames.
Le résultat donne un programme qui est impossible à battre, donnant dans le "pire des cas" un résultat nul. Pour la petite curiosité, deux ordinateurs avec ce programme qui se battent donnent invariablement un résultat nul. Par contre, l'histoire ne dit pas si toutes les parties entre les deux ordinateurs sont strictement les mêmes ou pas, ce qui dénoterai une réelle intelligence de ces programmes.
Pour la partie "futur", la même équipe s'attaque au poker avec un logiciel appelé "Polaris" qui devrait être confronté à des joueurs humains à Vancouvert (Canada) les 24-25 juillet prochains.
Polaris sera peut être plus prêt d'une véritable intelligence artificielle au sens "humain" du terme, Chinook étant après tout comparable à un joueur dont l'expérience serait infinie, connaissant tous les coups possibles et pouvant les projeter dans le futur jusqu'à un résultat, et tout ceci de manière fort rapide.
Pour ceux qui ne sont pas trop mauvais perdants, il est possible de s'essayer contre cette machine imbattable par ici.
Spintronic... encore?
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Ah, la Spintronic, l'électronique appliquée au "spin", sens de rotation des atomes.
On est pas près d'avoir fini d'en entendre parler, de la Spintronic. En effet, un groupe de chercheurs du CNRS de Toulouse (France) on fabriqué un objet qui devrait, malgré sa petite taille, ouvrir bien des applications à la Spintronic.
En effet les deux laboratoires concernés, soient le LCC (Laboratoire de Chimie de Coordination) et le LAAS(Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes) on crées un plot de dimensions nanométriques de 30 nm (30 x 10^-9 mètre) répondant à divers stimulus par le changement de spin de ses atomes. Ces petits plots peuvent donc maintenir leur spin à température ambiante et en changer s'ils sont stimulés. Ces plots sont assemblés en structure, séparés de 200 nm les uns des autres. Le plus intéressant, la variété de stimulus auquel ces petits plots répondent. Ils est donc possible de changer le spin de ces plots de plusieurs manières qui offrent chacune de nouvelles applications:
- Via une très courte exposition à un laser vert (de l'ordre de la nanoseconde) pour le stockage de données. Imaginez un bit stocké sur 30 nm, soit plus de deux fois mieux que les techniques actuelles qui permettent environ un bit tous les 70 nm.
- Par chauffage, pour la mesure de température ou la détection de hausse de température (départ d'incendie par exemple).
- Par variation de champ magnétique, procédé identique à ce que nous connaissons sur nos disques durs actuels. Permettrai dans un premier temps de s'affranchir d'un laser pour le stockage de données, les laser actuels étants volumineux et chers.
- Par variation de la pression appliquée, pour la mesure de pression, ou la détection de mouvements brusque de pression (dépressurisation par exemple).
- Par action de certains produits chimiques, pour la détection de ces produits (en cas de fuite par exemple).
Reste encore à savoir si toutes ces manières d'interagir ne constitueront pas un inconvénient plutôt qu'un avantage, particulièrement pour la sensibilité. Imaginez toutes vos données irrémédiablement perdues à cause de la canicule qui aura fait changer le spin de votre disque dur...
Une puce... au frais!
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Un chercheur de l'université de technologie d'Helsinki (Finlande) à imaginé et mis au point une minuscule puce électronique produisant un froid intense de 0.1 kelvin (-273.05 °C). Le transistor, fonctionnant sur un principe de base proche du transistor à effet de champ (FET, Field Effect Transistor) est capable de ne laisser passer que les électrons portant une énergie plus grande que "l'énergie moyenne" du système, ce qui a pour effet de faire chuter de manière conséquente la température. Certes, ceci ne concerne que de tout petits volumes, soit quelques millimètres cubes au maximum, mais cela peut être suffisant pour quelques applications bien ciblées, comme l'imagerie rayons X qui impose une température de fonctionnement la plus basse possible. L'imagerie thermique pourrai aussi profiter de l'invention, ainsi que, pourquoi pas, nos futurs microprocesseurs. Ça vous dit un processeur "auto-réfrigéré" ? Possible ou pas... l'avenir nous le dira !
Euh oui oui Maido c'est ça ! Je vous l'ai dit, 'suis pas matheux à la bsse moi lol ;)