Cette semaine au programme:

• Le réfrigérateur qui fait du froid et de l'électricité
• Les écrans s'assouplissent
• Du verre en plastique

Le réfrigérateur qui fait du froid et de l'électricité.
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Une équipe de chercheurs de l'université de l'Utah (USA) a mis au point un concept de réfrigérateur qui produirait de l'électricité sur la base de chaleur. La thermoacoustique est connue depuis un quart de siècle maintenant et permet la transformation d'énergie thermique en ondes de pression et réciproquement. Cette technologie a permit de créer des réfrigérateurs fonctionnant sans fluide caloporteur mais avec un haut parleur.
Le mauvais rendement électrique de ces appareils a donné une idée à Orest Symko, chercheur de l'université d'Utah. Celui-ci a donc mis au point une technique permettant de récupérer un courant électrique produit par le bruit émis par une source de chaleur équipée d'un dispositif thermoacoustique.
Pour faire plus simple, la chaleur est transformée par le dispositif thermoacoustique en ondes de pression (bruit, son), puis ces ondes de pressions sont transformées en courant électrique via un dispositif "piezzo".
Encore à l'état de prototypes, les modèles actuels atteignent un rendement de l'ordre de 20 à 25%, fortement dépendant de la différence de température entre l'élément chaud et le milieu ambiant.
Cette technique, appliquée à des "panneaux solaires", ou capteurs photovoltaïques, permettrait de pousser le rendement de celles-ci à près de 50%, bien loin des 20% atteints aujourd'hui.
Le dispositif a un gros défaut: il se montre extrêmement bruyant. Le système n'en est pas moins constamment amélioré, avec une vue sur les ultrasons pour limiter les désagréments à notre niveau.
Petite incursion d'un autre effet bien connu, l'effet Pelletier, qui est lui aussi capable de produire de l'électricité sur la base d'une différence de température, et inversement. Mais contrairement au dispositif mis en oeuvre ici, un dispositif Pelletier ne refroidit pas en produisant du courant, mais fait un ou l'autre.

Les écrans s'assouplissent
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Les écrans LCD que nous connaissons aujourd'hui on du souci à se faire. En effet, plusieurs constructeurs d'écrans on présenté des écrans souples pouvant afficher des images couleur.
Ces écrans, basés principalement sur la technologie OLED (Organic Light Emitting Diode Diode ElectroLuminescente Organique) sont légers, fins et relativement souples.
Capable d'afficher jusqu'à 16 millions de couleurs et d'une grande finesse, environ 150µm ou 0.15mm d'épaisseur un modèle de chez LG-Philips affiche une diagonale de 4 pouces, soit un peu plus de 10 centimètre, pour une résolution de 320x240 pixels.
Le record de taille dans la catégorie "souple" est détenu par un écran qui vient aussi de chez LG-Philips, avec une diagonale de 14,1 pouce, soit 35,8 centimètres. En revanche cet écran n'est capable d'afficher que 4096 couleurs.
Petite incursion d'un autre type d'écrans "souples", soit le "papier électronique". Contrairement aux écrans présentés ici, le papier électronique ne s'illumine pas, mais il a l'avantage de ne consommer de l'énergie que lorsque les informations affichées sont modifiées.
Les diverses applications sont faciles à entrevoir, de l'écran incassable à celui que l'on peut enrouler à la manière d'un écran de projection, tout est permit avec cette technologie.

Du verre en plastique
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Sous se titre un peu tordu se trouve la dernière trouvaille de l'entreprise japonaise Toray, un film plastique transparent ayant bien des caractéristiques en commun avec le verre.
Crée à base de polyamides aromatiques, aussi appelés aramides, ce film plastique est capable de résister à des températures de l'ordre de s 300°C avec une stabilité dimensionnelle proche de celle du verre. La stabilité dimensionnelle, attention, je n'ai pas dit Instabilité dimensionnelle, on est pas dans Star Trek ici, la stabilité dimensionnelle donc est la capacité qu'ont les matériaux à ne pas changer de forme ou de dimension en subissant des contraintes, par exemple thermique ou magnétiques.
Le "verre plastique" est donc basé sur des aramides, qui sont connues depuis un certain temps. Quoi de neuf me direz vous? La difficulté à surtout été de rendre ces aramides complètement transparents, puisque leurs propriétés intrinsèques, comme la résistance thermique, impliquaient jusqu'à maintenant une coloration jaunâtre des modèles transparents. La transparence à été obtenue grâce à un procédé de conception assistée par ordinateur.
Les applications sont évidemment du domaine de l'affichage, avec la possibilité de s'affranchir du verre, par trop lourd et fragile. Réduction de poids et augmentation de la solidité donc en perspective pour les futurs écrans plats.