C'est parti pour la seconde édition de "Quoi de neuf dans le future?". Cette semaine au programme:

• De l'électrique à l'optique
• Les transistors à lumière
• Les débuts de la téléportation

De l'électrique à l'optique
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Hitachi annonce un progrès considérable dans la technique de transmissions des données "interne". En effet, les recherches menées sur le front de la transmission optique des signaux on franchi un nouveau pas avec la réalisation du premier prototype de semi-conducteur échangeant des signaux uniquement lumineux fait de silicium. En clair, ce circuit se passe de liaison "cuivres" entre ses différents composants et utilise un technique optique, un peu semblable à celle utilisée dans la fibre optique, le grand challenge étant de réduire au maximum la taille et les temps de réaction du système. Ces composants commencent donc à être disponible sur le marché, mais la solution de Hitachi, entièrement à base de silicium, est beaucoup moins onéreuse à produire que les solutions actuelles à base d'arséniure de gallium par exemple.
Ceci pourrait signifier une hausse importante de la puissance de travail de nos machine, puisqu'il serai théoriquement possible de garder tous les bus à la fréquence du processeur, grâce à la suppression des parasites causés par les hautes fréquences dans les fils de cuivre.

Les transistors à lumière
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Une équipe de recherche de l'université d'Alberta (Canada) à mis au point une technique qui permettrait de créer des "transistors optiques" d'une très petite taille.
En effet, la solution présentée ci-dessus (De l'électrique à l'optique) à l'inconvénient d'utiliser un support de transmission (fibre optique) qui fait, au minimum la moitié de la longueur d'onde de la lumière utilisée, ce qui donne, pour les infrarouges le plus souvent utilisés, un diamètre minimum de 0,75 µm (0.75x10^-6 m), ce qui est très grand quand on pense que la finesse de gravure des processeurs actuel est à 65 nm (65x10^-9 m).
Les chercheurs Canadiens ont donc préféré se tourner du coté du phénomène appelé "plasmon de surface". Ce phénomène se produit lorsque l'on éclaire, sous certaines condition, une surface de contact entre un métal et un isolant (diélectrique) comme le verre et crée à la surface du métal une sorte de vague d'électrons, ou plasmons, qui oscille en résonance avec l'onde lumineuse qui l'a créée. Ce phénomène à pris son importance lorsque l'on à découvert qu'il est possible de faire osciller la "vague" à une fréquence supérieur que celle de la lumière qui l'a créée.
Une fois ces vagues (plasmons) crées il fallait trouver le moyen de les contrôler. C'est chose faite grâce au dispositif mis au point par l'équipe Canadienne qui permet de contrôler le flux de plasmons grâce à un champ magnétique, dans une sorte d'interrupteur "plasmonique" fait d'une couche d'or, qui n'est pas magnétique, et de particules de cobalt, magnétiques, la recouvrant.
Ceci ouvre la porte à la création de microprocesseurs utilisant uniquement des plasmons (vagues de photons donc) comme vecteur d'information, avec un déplacement à la vitesse de la lumière. Ceci pourrai aussi permettre de supprimer petit à petit le silicium des circuits électroniques.

Les débuts de la téléportation
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Sous ce titre un peu science fiction, une technologie assez intéressante qui se profile, avec une transmission de données potentiellement plus rapide que les ondes radios. Cette technologie, la Transmission quantique repose sur une propriété assez fantastique qu'ont certaines particules quantiques. En effet, si deux particules sont "intriquées", soit enchevêtrées l'une dans l'autre, elle deviennent en quelque sorte "jumelles", et une perturbation d'état de l'une entraîne la même perturbation de l'autre particule, et ce même si elles on été séparées.
Une équipe internationale de chercheurs à donc réussi l'exploit d'intriquer des paires de photons à l'observatoire de "Roque de los Muchachos", sur l'île de La Palma et d'envoyer par lien optique un des photons à Tenerife, soit une distance d'environ 144 Km. Le précédent test avait été établi sur une distance de seulement 13 Km.
Cette expérience à été décrite par les chercheurs comme un premier pas vers des communication quantique par satellite.