Pour rappel, bien qu'à n'en pas douter 99% d'entre vous la connaisse bien, la MPAA est une association américaine chargée de protéger les intérêts des grands studios de production. Celle-ci vit ses heures de gloire depuis déjà quelques années notamment grâce à ses actions contre le piratage d'oeuvres musicales ou visuelles à travers les réseaux P2P.

Cette institution devrait donc, étant donner les valeurs qu'elle souhaite véhiculer, se trouver au delà de tout soupçon. Mais bien évidemment, ce n'est pas le cas.

L'affaire en question trouve sa source au niveau de la création d'un blog par la MPAA. Afin de le réaliser, elle a eu recours à un outil spécialement dédié créé par un certain Patrick Robin. Néanmoins, un problème se pose alors au niveau de l'utilisation de cet outil. La licence adoptée par l'auteur stipule en effet que toute utilisation gratuite de son logiciel doit être accompagnée par une mention dans le code source rappelant que Patrick Robin est l'éditeur du script. Pour s'affranchir de ce petit commentaire gratifiant l'éditeur, il faut payer la somme de 25 livres.

Petit problème : la MPAA n'a jamais payé la somme demandée, et utilisait pourtant le logiciel sans aucune mention de l'auteur. Une violation pure et simple de la licence appliquée par le créateur à son oeuvre.

Pour se justifier, l'association américaine a déclaré qu'elle n'utilisait ce blog qu'à des fins de test et que celui-ci n'avait jamais été rendu publique.

La licence d'une oeuvre ne serait donc pas applicable dans le cadre privé ?

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