

Les traqueurs de "pirates" se font la guéguerre
Ca veut donner des leçons, ca veut inculquer de bonnes valeures, et ça ne sait même pas s'entendre... C'est ainsi que l'on pourrait résumer l'actu du jour concernant la traque des usagers du P2P. Mais le problème est que la cible des critiques citées quelques lignes plus haut n'est pas les usagers qualifiés de pirate, mais bel et bien les traqueurs.
En résumé, principalement deux sociétés se chargent de traquer les pirates du net : Advestigo et CoPeerRight. En premier lieux, le SELL (Syndicat des Editeurs de Logiciels de Loisirs) avait engagé CoPeerRight, après avoir eu l'autorisation de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et Liberté) de surveiller les réseaux de P2P de manière robotisée. Autorisation également demandées il y a peu par la SACEM Société des auteurs et des compositeurs de musique) et la SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques) qui cette fois ci comptaient engager la société Advestigo. Jusque la pas de problème.
Mais la ou la fameuse guéguerre commence est lorsque le contrat entre le SELL et CoPeerRight est rompu (le SELL ayant décidé de se tourner lui aussi vers Advestigo). CoPeerRight, piqué au vif dépose plainte contre la SACEM, Advestigo et la SCPP pour contrefaçon de sa technologie de chasse à la contrefaçon...
Ce manque d'entente devrait donc encore laisser un peu de temps aux utilisateurs des réseaux P2P en attendant que les jugements soient rendus et effectifs. Un dernier sursis avant la fin...
de peer en peer... pas mal