

Les spywares des majors bientôt légalisés ?
L'eurodéputé Guy Bono, l'un des artisans de l'adoption par le Parlement Européen d'une résolution contre la riposte graduée soutenue par la France, revient aujourd'hui au créneau pour dénoncer un amendement qui pourrait légaliser les spywares des majors.
Un spyware (logiciel espion) est un logiciel malveillant qui s'installe dans un ordinateur dans le but de collecter et transférer des informations sur l'environnement dans lequel il s'est installé, très souvent sans que l'utilisateur n'en ait connaissance (définition : wikipedia).
« On assiste à des attaques tout azimut des grandes majors du disque qui essayent de faire passer en force leurs propositions liberticides, économiquement infondées et à contresens de l’histoire du numérique » écrit Guy Bono. Et il ajoute : « Ce qu’Orwell avait prédit dans 1984 est en train de se mettre en place : on veut tout savoir de vous, vous traquer, vous espionner dans vos moindres gestes, et orienter vos comportements. Sauf que le dictateur, derrière tout ça, n’est pas politique : ce sont les grandes multinationales ! ».
Avec ces logiciels espions, il serait en effet possible aux majors d'espionner les utilisateurs afin de savoir s'ils téléchargent illégalement des fichiers, comme de la musique, des films ou des logiciels, la vie privée des utilisateurs s'en trouvant par la même occasion menacée.
Pour l'eurodéputé français : « Il faut vivre avec son temps. L’interdiction n’a jamais rien réglé ». Il estime qu'une solution serait que « la rémunération des artistes doit être assurée par les vrais bénéficiaires du téléchargement : les fournisseurs d’accès à Internet ».
Little snitch for ever !