Les linkers Nintendo DS sont des petites cartouches pour la console, dans lesquelles il est possible d'insérer une carte mémoire. Le linker comprend en son sein une partie logicielle, capable de remplacer le système d'exploitation de la console. Il est alors possible de lancer des homebrews téléchargés sur le net, mais également des jeux piratés, trouvables particulièrement facilement sur la toile...

Et c'est bien sûr le dernier élément qui ne plait pas du tout à Nintendo, qui a lancé plusieurs actions en justice contre des revendeurs de tels objets. Mais la société a subi jeudi dernier un revers de taille, puisque le tribunal de grande instance de Paris a prononcé la relaxe des distributeurs et ordonné que soient restitués les stocks qui avaient pu être saisis lors de l'enquête.

Il a en effet été estimé que ce n'est que l'usage de ces linkers qui peut être illégal, et non pas l'objet en lui-même, qui s'inscrit dans le principe d'interopérabilité.

Une décision intéressante donc, qui montre que, malgré les pressions qu'elles peuvent imposer, les grandes puissances n'ont pas toujours gain de cause.

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