

Le gecko et la biomimétique au secours de Spiderman
Voici l'article inutile du mercredi
Une équipe de chercheurs ont mis au point un dispositif permettant à un petit robot de s'accrocher à des surfaces lisses, tout comme le petit lézard commun, le gecko.
Vous l'aurez compris, aucun rapport avec le monde mac, si ce n'est l'homonymie entre l'animal et le moteur de navigation utilisé par plusieurs butineurs disponible sous OSX
Ce robot, disais-je, reussit cet exploit de la même manière que le gecko (le lézard donc, pas le navigateur ), grâce à des poils microscopiques sur ses pattes qui mettent en jeu des forces de liaison intermoléculaires, les ?liaisons de Van der Waals? pour les connaisseurs. (je suis sûr qu'il y en a par ici
)
Les chercheurs ne vont pas s'arrêter là puisqu'ils assurent qu'il est possible de mettre au point une combinaison qui ferai pâlir de jalousie Peter Parker en personne, en rendant possible à tout un chacun les prouesse de l'homme araignée.
Avec les avancées dans les nano-technologies, il devrait même être possible dans un futur proche de "s'agripper" de la sorte à des surfaces qui ne sont pas lisses, ce que le gecko sait déjà faire.
Cette application nous offre un bon exemple de "biomimétique", cette science qui consiste à tenter de copier le fonctionnement de certaines caractéristiques extraordinaires chez les animaux ou les plantes pour les appliquer à la technologie. Cet exemple nous montre aussi que l'animal a encore un temps d'avance sur l'homme, dans ce domaine en particulier, car il est capable de marcher dans la terre puis, la seconde d'après, de grimper un mur en briques, exploit qui est encore interdit à notre robot, puisqu'il lui est imposé d'avoir les pattes propres pour pouvoir se jouer ainsi de la verticalité (ou plus) des surface sur lesquelles il évolue.
Harry osborn fait parreil.