

La SACEM le trouble
On savait les Majors avides. On les savait également agressifs. Mais à ce point, c'est assez inimaginable : la SACEM réclame la somme de 75 euros à une école pour avoir fait chanter à ses élèves, sans son autorisation, lors du départ d'un professeur, une chanson d'adieu dont elle possède les droits.
Lors de la fête d'adieu célébrant le départ d'un enseignant, les élèves de l'école de Peillac, dans le Morbihan, montent sur la scène de la salle polyvalente et entament la célèbre chanson Adieu monsieur le professeur d'Hugues Aufray. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Mais deux petites semaines passent puis la directrice de l'école trouve dans la boite aux lettres une lettre de la SACEM lui réclamant la somme de 75 euros pour le motif évoqué en introduction.
« L'école n'a pas fait de déclaration préalable. Nous appliquons donc le forfait minimum d'un spectacle d'enfants avec sono, c'est-à-dire 75 euros pour utilisation de mélodie musicale »
L'organisme annonce être prêt à engager des poursuites si la somme ne lui était pas remise rapidement, qualifiant la reprise des enfants d'acte de contrefaçon.
La cupidité n'a décidemment pas de limites.
En fait l'information n'as pas été vérifiée, mais la somme réclamée est en réalité due suite à la diffusion durant une fête d'école de tout un programme musical ce qui se pratique régulièrement et est tout a fait normal dans le principe.