

ibooks Textbook: 350 000 téléchargements
Selon les estimations d'AllThingsD, il se serait écoulé quelque 350 000 manuels scolaires en 3 jours, alors qu'il n'existe pour l'heure que 8 manuels disponibles depuis le lancement et que 7 d'entre eux coutent le prix maximum autorisé par Apple, à savoir $14,99. D'autre part, iBooks Author, le logiciel de création des textbooks a été téléchargé 90 000 fois.
Un chiffre très bon selon AllThingD, qui laisse penser que le public a été séduit par l'idée et qu'il ne s'agit là que de la surface de ce que proposeront les éditeurs dans les mois à venir et ce, bien que le manuel "La vie sur la Terre" offre ses deux premiers chapitres gratuitement, ce qui probablement constitue une part significative des 350 000 téléchargements.
Il serait quand même important de rappeler que les histoires d’achats de publications ou œuvres liés à certains appareils ou magasins en ligne ne sont en rien une fatalité, qu’autre chose serait possible, et qu’il ne s’agit même pas d’histoire de formats(--cf web--), mais avant tout de structure entre acteurs et du besoin d’une nouvelle fonction, un peu plus développé ci dessous : http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/ Laisser deux ou trois monstres à approche « verticale » phagocyter le marché du contenu légal et payant quand quasiment TOUT est là pour qu’il en soit autrement et tout simplement ridicule. Approche «verticale» (contenu lié à machine, fabriquant de machines, magasins en ligne, les deux ou autres), c’est à dire approche consistant à lier contenu et tuyaux (ou infrastructure technique en général terminaux y compris) qui était déjà celle d’un J2M par exemple. Avec tout ce que cela veut dire en termes de positions dominantes (propres règles de censure(apple), pourcentages obligés vis à vis des créateurs/éditeurs(apple, amazon), gg se positionnant sur le contenu payant et commencant à retirer les liens MU et autres des résultats de recherche, compte facebook obligatoire pour service spotify, etc, etc). Et ne pas oublier que derrière tout cela il y aussi la bataille rangée autour de l'identité sur le net (utilisation compte facebook twitter g+ etc pour se loguer sur quasi tous les sites), et peut-être pourrait-t-on rappeler à ce sujet que le fait que cela se limite à deux ou trois monstres (prônant en plus le non anonymat et vente données personnelles) n'est en rien une fatalité : http://iiscn.wordpress.com/2011/06/29/idenum-une-mauvaise-idee/ Quant à l’histoire Megaupload, peut-être cela calmera un peu les légendes "internet c'est pas centralisé etc", voir même pourquoi pas on peut toujours rêver, calmera aussi le viol ou détournement du terme virtuel depuis les mid nineties ... http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/piratage-hadopi-etc/