Après la version alpha, BlueStacks, l’émulateur qui permettait jusqu’ici de lancer certaines applications mobiles Android sur Mac passe aujourd’hui en version bêta et élargit le champ des possibles. Désormais capable de faire fonctionner la quasi-totalité du catalogue Android sur votre Mac, BlueStacks réalise une performance plutôt bluffante lorsque l’on sait que le celui-ci comporte pas moins de 750 000 références. Son secret réside dans une technologie « Layercake », qui, à l’instar de ses congénères OnLive et Gaikai, streame les applis depuis Android.  Il sera donc désormais possible sur Mac d’accéder à plusieurs centaines de milliers d’applications issues de l’univers Google.

L’interface BlueStacks se déploie sous la forme d’un tableau de bord avec un accès direct à la liste de vos applis et un moteur dédié à la recherche de nouvelles applications. A l’utilisation, elles semblent assez réactives et tournent comme sur un ordinateur.

Cette version bêta comporte toujours la possibilité d’intégrer ses propres applications par la fonction d’ajout de fichiers. On apprécie aussi la possibilité d’accéder au Cloud Connect et de pouvoir ainsi retrouver l’intégralité de ses applications directement sur l’interface du logiciel. Selon le thème de l’application en cours d’éxécution, des suggestions d'applications Android apparaissent sur la partie droite de l'interface. L’outil de paramétrage de langue et du clavier (configuré par défaut en QWERTY) et l’outil de désinstallation des applications sont également faciles d’accès, ce qui fait de BlueStacks un outil relativement facile à prendre en main.

L’App Player, qui connaît déjà un réel succès auprès des utilisateurs, a passé en décembre 2012 la barre des 5 millions de téléchargements. Il faut dire qu’il reste un excellent moyen de découvrir et tester gratuitement et assez facilement les applications proposées par Google. Gratuit pour le moment, BlueStacks n’exclut pas d’explorer diverses perspectives de monétisation si son succès se poursuit. En attendant, la version bêta n’affiche aucune date d’expiration, autant en profiter…