

Vine dans le viseur de beIN Sports
Alors que la Ligue 1 a fait sa grande rentrée le 8 août dernier, les polémiques vont déjà bon train. Et pour une fois ce ne sont pas les joueurs de football qui sont visés mais bien les utilisateurs de l’application mobile Vine. Pour ceux qui auraient un peu de retard sur la question, cette application vidéo, lancée par Twitter en 2013, permet à quiconque de capturer une vidéo et de la diffuser instantanément sur Internet. Vous me direz que vous ne voyez pas le rapport entre cette application et le football et pour compte. Les chaînes de télévision comme beIN Sports commencent à voir d’un très mauvais œil ces applications, qui selon elles, violent leurs droits en leur volant l’exclusivité de diffusion des matches. Car si vous suivez un peu le sport et le football, vous savez que la diffusion des matches est quelque chose qui se négocie et se monnaye très cher. Ainsi, les personnes qui filment et diffusent quelques secondes d’un match sur Vine vont à l’encontre de la loi, sans même le savoir.
Mais selon les déclarations de Laurent de Camas, directeur marketing et business développement de beIN Sports, au journal L’Equipe, les diffuseurs pirates de Vine et de Twitter ne sont pas les seuls coupables. Les médias qui poussent, en règle générale, à cette diffusion web massive et illégale sont tout aussi fautifs. Pour lutter contre ce phénomène, qui leur coûte de plus en plus d’argent, les chaînes de télévision ont décidé de prendre des mesures strictes. Et pour cause, les organisateurs de la Premier League souhaitent tout bonnement supprimer les vidéos Vine des réseaux sociaux, qui montrent les buts et les plus belles images des matches. Certains comptes Twitter sont également suivis de près. C’est le cas notamment de Football Vine et Sport Vine, qui à eux deux comptent plus de 900 000 abonnés. Mais toutes ces actions ne sont pas prêtes d'inquiéter Twitter, dont le nombre d'utilisateurs augmente de jour en jour.
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