

Test Parallels Desktop 15 : Que vaut la nouvelle version du logiciel de virtualisation ?
Racheté en décembre 2018 par Corel, l’un des leaders mondiaux du logiciel, Parallels a dévoilé cet été la version 15 de son programme phare : Desktop. Si vous nous lisez régulièrement, vous connaissez probablement cette solution de virtualisation permettant d’utiliser Windows sur macOS, sans BootCamp. Chaque année, Parallels propose une nouvelle itération. Cette version 15 est très prometteuse sur le papier et nous souhaitions le vérifier. Voici notre test.
Une installation de Windows toujours aussi facile
Comme ses précédentes versions, le logiciel est très simple d’utilisation. L’installation de Windows se lance en un seul clic. Parallels Desktop se charge de télécharger automatiquement les données d’installation directement depuis les serveurs de Microsoft.
Vous avez néanmoins la possibilité d’installer manuellement votre machine virtuelle Windows à l’aide d’un fichier iOS ou d’une clé USB. À l’issue de l’installation, l’utilisateur est directement redirigé sur une page avec des tutoriels et des liens pointant directement vers les solutions Office de Microsoft. Seul petit bémol, ces informations sont affichées par défaut en Anglais. Il faudra nécessairement basculer vers la version française du site.
Dans Parallels Desktop 15, vous ne trouverez pas une avalanche de nouveautés, mais elles sont suffisamment pertinentes pour faire la différence.
Sur le plan de l’expérience utilisateur, vous découvrirez que le glisser-déposer entre la machine virtuelle et macOS supporte désormais plus d’objets qu’auparavant. Ainsi, lorsque vous faites une capture d’écran macOS, vous avez la possibilité de sélectionner l’aperçu temporaire qui s’affiche au bas de l’écran pour le copier directement dans votre machine virtuelle, dans un mail ou dans un document. Le logiciel supporte aussi la saisie automatique des identifiants enregistrés dans Trousseaux.
Enfin, Parallels a ajouté une nouvelle fonctionnalité directement dans le menu contextuel de macOS. Il s’agit de la fonctionnalité du menu « Partager ». Elle permet d’envoyer directement des fichiers par Mail, via l’application enregistrée et définie par défaut dans Windows.
Si vous n'avez pas Outlook, il s’agira de Courrier, mais si vous possédez le logiciel Office et qu’il est défini en tant que logiciel par défaut, c’est ce service qui s’exécutera. Notez qu'il est nécessaire de se rendre dans les paramètres d'extensions de macOS pour activer la dite fonction.
Parallels distille aussi différents guides pour simplifier la migration des utilisateurs d’anciennes versions de Windows vers son itération la plus récente : Windows 10. Ainsi, l’application vous proposera de passer à la version la plus actuelle de l’OS tout en tenant compte des spécificités de l'OS (architecture) et des applications installées.
Rappelons que le logiciel offre aussi la possibilité de migrer d’un PC physique à une machine virtuelle. Toutes les données seront conservées sur les disques durs physiques et seront à nouveau accessibles dans la machine virtuelle.
Encore une fois, Parallels réussit le pari d’offrir aux utilisateurs, le meilleur des deux mondes : Windows et macOS.
Jouer à FIFA sur macOS c’est possible et cela semble stable
La gestion des graphismes faisait défaut aux précédentes versions de Parallels Desktop. En effet, il était impossible de lancer des programmes nécessitant DirectX 11. En adoptant Metal, l’API d’accélération 3D d’Apple, Parallels est parvenu à stabiliser la prise en charge de DirectX 9, 10 et 11 par ses machines virtuelles.
Parallels nous a également assuré que les applications OpenGL étaient toujours supportées par les machines virtuelles. L’éditeur présente une liste de jeux Windows jouables sur Mac grâce à Parallels Desktop :
- Anno 2205
- Frostpunk
- Mark of the Ninja: Remastered
- Risk of Rain 2
- Space Engineers
- Age of Empires Definitive Edition
Nous n’avons pas été en mesure de vérifier ces informations, mais lors d’une rencontre avec Parallels, l'éditeur nous a démontré que FIFA 19 s'exécutait sans le moindre lag dans le logiciel, avec la prise en charge de l’audio et une fluidité d’image très correcte.
Mieux encore, Parallels Desktop prend en charge les périphériques Bluetooth 4.0. Lors de sa démonstration, Nick Dobrovolskiy - co-fondateur de Parallels et créateur de Parallels Desktop, utilisait une manette Xbox One, connectée en Bluetooth à la machine virtuelle. Cette prise en charge ne concerne pas uniquement Windows 10 puisque les plateformes Linux (noyau 3.13 ou ultérieurs), Windows 8.1 et Android.
In fine, techniquement, jouer à FIFA ou à Apex Legends reste possible. Assurez-vous néanmoins d’avoir une machine suffisamment robuste pour exécuter ces jeux dans votre machine virtuelle.
De notre côté, nous sommes parvenus à lancer Apex Legends, mais il était injouable, non pas à cause de Parallels Desktop, mais des limites matérielles de notre machine de test.
Parallels Desktop Pro et Business Edition ne sont pas en reste
Les éditions Pro et Business de Parallels bénéficient, elles aussi, d’améliorations majeures. Pour preuve, Bitlocker est désormais pris en charge par les machines virtuelles Windows. En effet, Parallels est parvenu à virtualiser les puces TPM (Trusted Platform Module) indispensables à la fonctionnalité de chiffrement de disque dur de Windows.
L’autre nouveauté majeure des versions professionnelles concerne la possibilité de connecter un disque dur physique (interne ou externe) à la machine virtuelle pour l’utiliser en disque interne logique.
Les nouvelles versions de Parallels Desktop Pro et Business offrent plus de possibilités de personnalisation et de paramétrage aux responsables IT. Ainsi, il est par exemple possible de forcer l’exécution de la machine virtuelle en mode « Plein Écran » pour éviter que les utilisateurs ne manipulent macOS.
Il devient également plus simple de piloter les opérations de maintenance à exécuter sur le parc d’appareils virtuels.
Parallels Toolbox continue d’évoluer
La boîte à outils proposée sur Windows et Mac et intégrée par défaut à Parallels Desktop s’agrandit et compte désormais une trentaine d’utilitaires. Parallels Toolbox qui vient tout juste de passer en version 3.6 embarque 4 nouvelles fonctions sur macOS :
- Le nettoyage en un clic du presse-papiers
- Un économiseur de batterie
- L’extinction automatique (Sleep Timer)
- Un outil pour cacher certaines icônes de la barre de tâches de macOS
Conclusion
Avec Desktop 15, Parallels prouve qu’il parvient à se renouveler année après année. Les évolutions majeures ne sont pas nombreuses, mais suffisantes pour vous faire passer de la version 14 à la version 15, notamment si vous souhaitez exploiter encore mieux les ressources de votre Mac pour l’exécution d’applications Windows lourdes (CAO, jeux...).
N’oublions pas non plus la prise en charge des nouvelles fonctionnalités de macOS Catalina comme Sidecar qui permet de transformer son iPad en tablette graphique.
Parallels Desktop 15 est toujours vendu au prix de 99,99 € (79,99 € pour un abonnement d’un an). Enfin, si vous possédez déjà une ancienne version du programme, vous pouvez acquérir sa mise à niveau pour 49,99 €.
Eviter Parallel desktop Les faits : vous êtes a la merci d'incompatibilités. Exemple 50 euros pour v12 puis high sierra arrive v12 incompatible silence de parallel obligé d'Acheter à nouveau v13 et ainsi de suite pour chacune des version Puis il vous force à l'abonnement c'est à dire leur payer tous les ans une redevance pour la meme fonctionnalité et ce à vie, chaque année comme un impôt puis il coupe toute communication, impossible de dialoguer, il ne vous donne ni leur mail ni leur téléphone, sisi vous pouvez parler à d'autres utilisateurs mais pas à eux (qui vous ont vendu le logiciel) " si vous voulez leur parler vous vous abonner pour 17 euros à leur ligne téléphonique QUELQUE SOIT LA RAISON de votre appel Des démarches sont entreprises pour sanctionner ces pratiques Mais pour l'instant il faut boycotter leur produit, montrer qui sont ces gens leurs pratiques et communiquer massivement sur leurs façons de traiter les clients. Si à la lecture de ce commentaire, j'ai au moins découragé une personne, alors j'ai réussi mon projet ! J'aurais été content de lire un tel commentaire avant de me tourner vers ce produit. Etre citoyen c'est aider à démasquer ce type de pratiques. Ils vivent car leurs pratiques sont cachées. Dévoilez les et elles cesseront.