

Notre test de Stronghold Kingdoms
Firefly Studios est un studio de développement qui s’est fait connaître principalement pour avoir lancé la saga des Stronghold, une série de jeux de stratégie en temps réel qui se déroule dans un univers médiéval. Débutée en 2001, elle a connu deux suites ainsi que quelques jeux additionnels comme celui que nous avons testé. Stronghold Kingdoms permet de surfer sur la vague de jeux en ligne en mélangeant stratégie en temps réel et univers persistant. Disponible depuis plus de deux ans sur Windows, ce n’est qu’aujourd’hui que le jeu s’invite sur Mac. Alors est-ce que ce MMORTS vaut le détour ? Réponse dans les lignes qui suivent.
V’là l’idiot du village !
Commençons par poser les bases du jeu. Dans Stronghold Kingdoms, votre objectif est de gérer au mieux votre village et de le faire évoluer tout en construisant et en renforçant les défenses de votre château. Comme tout jeu de stratégie en temps réel qui se respecte, cela passe par la construction de bâtiments, la production de biens et la gestion de votre trésorerie.
Le début d'un village
Lorsque vous lancez le jeu (et après vous être créé un compte), vous arrivez sur une carte du monde dans laquelle vous allez devoir choisir l’emplacement de votre village. En effet, celui-ci sera rattaché à une ville et à une province à qui il faudra rendre des comptes. Ces alliances seront à terme importantes pour mener des combats contre d’autres territoires.
Une fois en jeu, vous vous retrouvez sur l’interface principale avec les différents boutons et onglets mais aussi la fenêtre de jeu. Et le premier constat n’est pas des plus gratifiants : les graphismes sont loin d’être au niveau. Certes, on ne s’attendait pas à des dessins faits main très détaillés mais le résultat est proche de certains jeux sur navigateur ce qui nous a un peu déçu. Mais nous ne nous sommes pas arrêtés là et avons entrepris de parcourir le tutoriel proposé. En plus de vous faire gagner des ressources qui sont loin d’être inintéressantes, il permet de démontrer l’utilité de chaque onglet et aussi de savoir avec quels éléments il faudra interagir.
Je construis, je récolte, je recherche…
Votre première préoccupation est de construire des bâtiments de production : bois, pierre, nourriture. Et il ne s’agit pas de tout placer au hasard, en effet, plus ces bâtiments sont près d’un entrepôt, plus la production est importante. Il faut souligner que Stronghold Kingdoms fait le choix, comme dans les opus précédents de simplifier au maximum les phases de production : en effet, les vaches de votre ferme produisent automatiquement du fromage. Ils étaient quand même forts au Moyen-Âge !
Outre la gestion de votre village, vous allez aussi passer pas mal de temps à construire votre château. Celui-ci sera le point central des affrontements avec vos voisins puisqu’il devra être résistant et servir aussi au recrutement de troupes. Au fil du temps, vous débloquerez différents types de soldats que vous devrez gérer via un onglet dédié.
Plus que 13 heures à patienter avant la fin de la construction des tours...
Si jusque-là, Stronghold Kingdoms restait plutôt classique, il propose un système de recherches assez intéressant. Celui-ci propose quatre branches : artisanat, armée, agriculture et éducation. Vous devrez sélectionner quels éléments améliorer ce qui débloquera des bâtiments ou des éléments supplémentaires. Pour pouvoir faire des recherches, il faut utiliser des points de recherche disponibles en quantité limitée. En outre, chaque recherche impose un temps d’attente qui va en augmentant au fil de votre avancement. C’est un véritable composant stratégique puisque que vous pourrez améliorer vos caractéristiques défensives en misant sur une fortification de votre château par exemple ou bien préférer la branche éducation et miser sur la qualité de vie de vos habitants pour obtenir plus d'argent.
Le système de recherches vraiment intéressant
On apprécie également l’arbre d’ascension sociale où vous devez gagner des points pour parcourir la vingtaine de niveaux qui séparent le rang d’idiot du village et celui de prince.
Des cartes et des jetons…
Le joueur aura également la possibilité d’acquérir des cartes qui, une fois jouées, déclenchent des effets temporaires : amélioration de la production de nourriture, construction plus rapide des bâtiments… Si l’idée est plutôt bonne, elle est entachée par la rareté de ces cartes lorsque vous jouez gratuitement. Car si Stronghold Kingdoms est un Free-To-Play, les joueurs peuvent dépenser de l’argent pour obtenir des jetons qui apportent plusieurs avantages comme la création de files d’attentes dans les constructions et les recherches ou la possibilité d’accélérer certaines étapes. Mais surtout, il est impossible de donner des ordres en votre absence ce qui vous met à portée des villages ennemis qui voudraient venir vous piller.
Placer des parterres de fleurs améliore le bonheur des villageois
Car l’univers persistant de ce jeu en ligne aura des incidences sur votre partie. Vous êtes sujet à être attaqué ou envahi et ce, même lorsque vous ne jouez pas, d’où l’intérêt d’avoir une armée en forme. Cela permet aussi de participer à des batailles mêlant plusieurs provinces ou plusieurs pays, de quoi allonger encore la durée de vie de ce jeu qui est déjà importante.
Conclusion :
Stronghold Kingdom n’entend pas révolutionner le genre du jeu de stratégie en temps réel mais propose un jeu plutôt convaincant. Les amateurs retrouveront leurs marques sans problème et les nouveaux venus profiteront d’un début en douceur grâce au tutoriel et aux quêtes. Nous avons particulièrement apprécié l’arbre de recherche qui représente un vrai plus dans la profondeur du titre. Les thèmes musicaux choisis sont également plaisants même si quelques bruitages d’ambiance auraient été les bienvenus. Si le choix des graphismes est une question de goût, nous restons dubitatifs concernant le modèle économique qui est, à notre sens, en équilibre précaire entre le free-to-play et le pay-to-win.
N’hésitez pas à découvrir Stronghold Kingdom qui sort aujourd’hui sur Mac et qui est disponible en téléchargement gratuit.
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