

Les banques et les dessous d’Apple Pay
Singapour est l’un des territoires où Apple Pay, le nouveau service de paiement sans contact made in Cupertino se démocratise le plus rapidement. Mais si certaines banques misent sur le service pour attirer des clients et moderniser leurs offres, d’autres ont tout simplement refusé d’intégrer Apple Pay à leurs produits. Pourquoi ?
Selon le Business Times, Apple demande aux banques (de Singapour) de payer des « frais marketing » de l’ordre de 2 à 5 millions de dollars Singapouriens (entre 1,3 millions et 3,3 millions d’euro). Au total, cinq banques (DBS, Standard Chartered, OCBC, UOB et plus récemment American Express) proposent Apple Pay. En se basant sur ces chiffres, on peut estimer le total des frais marketing des banques de la république asiatique à 10 millions de dollars singapouriens. Autant dire qu’Apple s’en met plein les poches.
Rappelons tout de même que la firme californienne touche également une commission à chaque transaction réalisée via Apple Pay. Le taux de la commission varie d’un pays à l’autre mais à Singapour par exemple, il est compris entre 0,1 et 0,2 %. Aux Etats-Unis, Apple récolte 0,15 % de chaque transaction.
Dans la conjoncture actuelle, on comprend aisément pourquoi les banques françaises sont si frileuses. A ce jour, seules la Banque Populaire, la Caisse d’Epargne et Carrefour Banque proposent le service de paiement sans contact d’Apple. EdenRed (Tickets Restaurant) et Orange cash sont également de la partie. D’autres établissements bancaires tels que le Crédit Mutuel et le Crédit Agricole « réfléchissent » à l'intégration de cette nouvelle solution de paiement dans leurs offres. Les négociations s’annoncent dures très dures.
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