

Le FBI accède aux données du tueur de San Bernardino sans dévoiler sa méthode
Depuis quelques semaines, le FBI et Apple ont engagé un bras de fer au sujet du chiffrement et de l’accès aux données protégées des iPhone. En effet, l'un des tueurs de san Bernardino possedait un iPhone 5 c dont les données étaient jusque là inaccessibles. Les enquêteurs du Bureau ont fini par accéder au contenu de l’iPhone sans pour autant dévoiler leur méthode. Un agent fédéral a, sous couvert d’anonymat déclaré à Ars Tecnica : « Nous ne pouvons pas faire de commentaires sur d’éventuelles révélations au sujet de notre méthode à Apple ».
Apple qui avait refuser d'ouvrir l'accès au FBi avait pourtant indiqué vouloir connaître les détails de la méthode utilisée par les spécialistes du FBI surtout si elle exploite une vulnérabilité du système de la firme californienne. Néanmoins, Apple ne dispose d’aucun recours légal pour forcer le FBI à lui communiquer les détails de sa technique. Le FBI a toutefois révélé que la technique utilisée ne fonctionne qu’avec l’iPhone 5c sous iOS 9.
Les rumeurs vont bon train sur la méthode utilisée et font état d’une copie de la puce mémoire de l’iPhone, ce qui semble peu probable pour certains spécialistes. Il ne reste donc que l’hypothèse de la faille.
Selon un journal israélien, le FBI n’y serait pas parvenu seul et aurait fait appel à Cellebrite, une entreprise qui a fait de la sécurité mobile son fonds de commerce et qui a pour habitude de collaborer avec la police. Cellebrite a refusé de communiquer à ce sujet, ce qui laisse la porte ouverte aux rumeurs les plus folles comme une éventuelle appropriation pour gagner en notoriété. Le cours en bourse de sa maison mère Sun Corporation a augmenté de plus de 20 % depuis cette révélation.
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