Le scandale de la NSA dévoilé par Edward Snowden continue de surprendre jour après jour. En effet, le New York Times a récemment dévoilé que certaines applications pourraient avoir servi de vecteur pour récolter des informations sur les utilisateurs. Parmi elles, il y a l’un des jeux les plus téléchargés en 2013 : Angry Birds. Alors, sommes-nous espionnés par les oiseaux fâchés ?

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’éditeur de ce jeu, Rovio, n’a pas attendu avant de réagir à ces affirmations. Dans un communiqué daté du 28 janvier, le patron de Rovio Entertainment, Mikael Hed affirme haut et fort qu’ils n’ont aucunement collaboré avec la NSA ou avec le GCHQ : « La confiance de nos fans est la chose la plus importante pour nous prenons très au sérieux la question de la vie privée. Nous ne collaborons pas, ni ne partageons les données avec une agence espionne dans le monde. » affirme-t-il.

En revanche, le problème pourrait venir d’ailleurs et plus particulièrement des publicités qui ornent les versions gratuites du catalogue de Rovio. Celles-ci sont gérées par des tiers qui pourraient aspirer les informations des joueurs. Mikael Hed ajoute : « Pour protéger nos utilisateurs, nous allons, comme toutes les entreprises qui utilisent des régies publicitaires externes, devoir réévaluer notre travail avec ces plateformes si elles utilisées à des fins d’espionnage ». Cela suffira-t-il à apaiser les craintes des joueurs ? Rien n’est moins sûr, surtout après le piratage de la page d’accueil du site web d’Angry Birds survenu hier. Les oiseaux fâchés y sont devenus des oiseaux espions comme il était possible de le voir sur l’image ci-dessous.

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