Non, ce sont de bons arguments à savoir pour réfléchir sur la sauvegarde ou non de cette émission.
Je veille...

Une émission comme "arrêt sur image" coûte peanuts par rapport aux simples droits de diffusion d'une série débile, et je ne parle pas d'un match de foot ou d'une variété...

Pas besoin d'écrire à mon député pour ça, il est prévu dans le cahier des charges de la télévision publique qu'elle doit assurer la diffusion de contenu culturel, artistique, ect... indépendamment des indices d'audiences. C'était même la condition pour justifier en son temps la vente controversée de la première chaîne publique à des intérêts privés. Le financement qu'il soit du spectateur (la redevance n'est pas un financement public, c'est un financement mutualisé par les utilisateurs, l'état n'en est que le collecteur) ou privé par la pub et les droits, doit concourir à assurer cette diversité.

Le statuts des créateurs au sens large est plus ou moins le même à notre époque. Le travail de création est toujours soutenu par des mécènes (sponsors), l'état (bourses et subventions) ou l'effort personnel du créateur et beaucoup rament autant maintenant que par le passé. Les grands penseurs et savants ont dans la majorité des cas été dans toutes les époques passées soit des universitaires soit des fonctionnaires payés par l'état ou le monarque. Rabelais était déjà un universitaire qui vivait de son traitement de prof... et les philosophe de l'antiquité étaient aussi payés par l'état. François Villon était un brigand assassin qui failli être pendu et ne dut son salut qu'à la fuite et à la mansuétude royale.
Il n'y a que les mots qui changent et une forme de pensée unique actuelle qui tend à nous faire croire que tout est monayable et que c'est la seule justification de l'activité humaine.