Utiliser un taux de compression élevé est en effet une solution rapide et efficace. Mais il n'est pas garant de préservation optimale de la qualité du document.
Pour faire rapide (en simplifiant) :
- plus la compression est élevée moins il y aura de nuance dans la distinction de pixels d'attributs voisins (pour le gain de taille);
=> manque de relief, de finesse...
- il est sûr que de réduire, par quelque moyen que ce soit, entraînera des toute façon des pertes de qualité. Mais on peut tenter d'en diminuer les effets.
- il est préférable de retoucher la résolution (avec un rééchantillonnage adéquate) avant d'augmenter le taux de compression (qui reste la solution si on ne parvient pas à entrer dans le limites de taille que l'on s'est fixé).
Faites un test avec une image qui a beaucoup de nuances de couleurs (dégradés de bleus dans un ciel, des verts différents dans un paysage...). Faites des copies de cet original, puis utilisez un fort taux de compression (3 à 4 par exemple) sur une des copies. Sur une autre copie, diminuez la résolution en testant les différents modes de rééchantillonnage proposés par Photoshop, adoptez un faible taux de compression (8 à 10).
Il ne vous reste qu'à comparer les tailles obtenues et les qualités graphiques des résultats.
N.B. : le meilleur résultat n'est pas direct. Il faut souvent tâtonner, mais avec l'habitude les progrès sont rapides. Et puis la solution passe peut-être par un compromis entre les deux, c'est le document de base qui "dicte" la procédure à suivre.
P.S. : il me semble que nous avons des infographistes parmi nos membres. Si l'un d'eux pouvait nous apporter des précisions... Merci.