48° Nord, le tour du monde écologique !


« 48° Nord », le 1er tour du monde écologique, une expédition réalisée à la seule force
humaine, physique et mentale. Vélo à terre, hydrocycle en mer. 30.000kms à la force des
mollets : 20.000kms en vélo, 10.000kms à pédaler sur l’eau. Après deux ans et demi de
préparation, le jeune franco-libanais Jean-Gabriel Chelala, 27, ans, 54kg, 1,65m, s’est
élancé hier dimanche sur les premiers kilomètres.
Jean-Gabriel est-il tombé sur la tête ?
« Pas du tout, je ne suis pas fou, plutôt prudent et je privilégie la sécurité. Même si je ne
suis pas un aventurier professionnel, ce n’est pas la 1ère expé dans laquelle je me lance.
J’ai déjà réalisé des expéditions en haute montagne et à l’étranger. Je voulais que celle-
ci soit forte de sens et mettre au coeur de l’expé, la force humaine et l’écologie pour
montrer que le rêve est accessible à tous, avec de la volonté, du courage, de l’énergie
puisée uniquement dans la force physique ou mentale ».
« 48° Nord, 2° Est (position géographie de Paris), ciel dégagé, je décolle en direction
d’Orléans » lance Jean-Gabriel Chelala à la foule venue l’encourager, en s’élançant à
12h, avec son sac à dos, du parvis de Notre-Dame à Paris, suivi par quelques amoureux de
la petite reine jusqu’à la porte d’Orléans. « Je pense que je réaliserai réellement ce soir
quand je vais dresser ma petite tente pour la nuit et dormir dans mon sac de couchage ».
Après une mise en jambe de 60kms, Jean-Gabriel a posé sa tente dans un centre équestre
près d’Etampes (91). « Je suis claqué, fatigué, épuisé, demain aux aurores, je vais acheté
un porte bagages. Avec le sac sur les épaules, ce n’est pas très confort ! ». Une 1ère
étape terrestre de 2.000kms en VTC (vélo tout chemin), qui mènera l’ingénieur en
bâtiment, à Orléans, puis Bordeaux, la traversée des Pyrénées, Sagres, à la pointe sud-
ouest du Portugal. De là, il embarquera dans un hydrocycle de 7,50m, genre rameur de
haute mer avec 2 cabines, un pédalier et une hélice, pour traverser l'Atlantique et relier
la Floride. Il enfourchera de nouveau son vélo direction l’Alaska, la traversé du Pacifique
pour la Sibérie avec son « pédalo », l’Europe de l'Est pour rejoindre Paris en vélo,
terminus de son périple. Jean-Gabriel Chelala estime avoir bien mûri son projet. « Je
pars en solitaire, mais il y a une équipe qui me suit et me soutient, en France » explique-
t-il. « À terre, en France, une dizaine de personnes : logistique, routeur, préparateur,
nutritionniste, webmaster, communication,… . Au quotidien d’un point de vue pratique,
tout est prévu. Pour les étapes terrestres, c’est assez simple : tente, sac de couchage,
pas de trop problème pour me nourrir. Je retrouverai des personnes de mon équipe aux
étapes clés pour l’échange de matériel entre les parties terrestres et maritimes. En mer,
j’emmène des produits lyophilisés, un désalinisateur pour avoir de l’eau potable et des
moyens de communication ».
« C’est déjà un énorme succès d’être sur la ligne de départ, même si je n’ai pas finalisé
le budget de l’opération, je sais que mon aventure va intéresser des partenaires.
L’expédition dure presqu’un an, mon idée : être de retour à Paris pour le 48ème Salon Nautique International de Paris, en décembre prochain ».
Pour suivre le tour du monde de Jean-Gabriel Chelala
http://www.jeangabrielchelala.com
Je créer se petit sujet pour discuter de son éxpédition tout au long de l'année, assez embitieu !
