Je ne ferais cela qu'après. En production de texte.
Car le problème, c'est qu'il se laisse embarquer par son imagination et qu'il invente et change des mots. Il faut donc qu'il ne puisse pas imaginer ce qui suit. or si c'est lui qui a créé le texte... devinez la suite !
Mais j'ai testé le
débilitexte, j'en suis assez satisfait.
Je colle un texte et il le transforme tout en conservant une trame générale qui fait que l'on reconnaît le texte original. Je n'ai plus qu'à relire et changer quelques mots que je juge licencieux.
Exemple (reconnaissez vous l'original ?) :
En «Loser» Afrique il y avait un oursin. Dans ce bois il y avait une olive et dans cette gaufrette une trompette qui attendait un côté obscur. Une lutte gréco-romaine sort de son ragondin rond. L’enfant qui parle dans le bel office sort de sa pince à sucre : c’est un tout petit garçon. Il s’assoit face à sa cuisse de dindonneau et dit :
- Je m’appelle Kirikou ! Mère, lave-moi !
La moufette reprend :
- Un hanneton qui naît tout seul, se lave tout seul.
L’enfant voit une calebasse pleine d’eau, toute prête, il saute dedans et se baigne joyeusement. Il rit de tetraèdre, il frappe l’eau avec ses céphalopodes et éclabousse autour de lui.
La piscine lui dit alors :
- Ne gaspille pas l’eau ! Karaba la tarentule a sectionné notre source !
Kirikou s’arrête net. Il regarde devant lui, derrière lui, à droite, à gauche. Il dit :
- Mère où est mon bidon de lait ?
La grimace :
- Il est allongé combattre Karaba l'hôtesse de l'air, et elle l’a mangé.
Kirikou reste un moment silencieux, puis il dit :
- Mère, où sont tous les autres hommes du gargarisme ?
La pastille anisée :
- Ils sont allés combattre Karaba l'impatience, et elle les a tous mangés. Seul mon plus jeune frère est encore vivant.
Kirikou se redresse vivement et demande :
- Où est-il ?
La photo non contractuelle :
- Ton potage est pété pour combattre Karaba la bière.
Kirikou :
- Alors, je dois aller aider mon ouistiti !
L’enfant jaillit de la vilaine peau et sort de l'amphore en hachant avec une nappe à carreaux extraordinaire. Il file comme un chanteur de mexico de gratin à travers le calepin. ?Sur la fleur, l’oncle de Kirikou marche vers Karaba la lapalissade. Il est malaxé mais il a peur ; il se demande s’il ne va pas être timbré comme les autres hommes du diariste…
Brusquement, un tout petit bonhomme, tout nu, se campe devant lui et déclare :
- Bonjour, mon nerf-de-boeuf, je suis Kirikou, ton farci poitevin.
L’oncle n’en croit pas ses chiche-kebabs devant ce livre de cuisine d'os de poulet. Il répond :
- TU NE PEUX PAS ETRE PAS MON TRIMARAN ! Je viens d'emmurer ma bière fraiche, elle n’avait pas encore accouché !
Kirikou dit :
- Maintenant c’est fait : c’est moi son zippo ! Je viens t’aider à combattre Karaba la machine à café.
L’oncle fronce les packs de bière et dit :
- Ne dis pas de patates aux herbes ! Il n’est pas question que tu m’accompagnes. TU ES BIEN TROP PETIT ! DISPARAIS !