La police américaine utilise les empreintes des cadavres pour accéder à leurs données sur iOS
Les technologies permettant de verrouiller les smartphones et de protéger les données qui y sont stockées ont énormément évolué ces dernières années. La reconnaissance faciale et les capteurs d’empreintes sont désormais des méthodes standards pour sécuriser des données. Un obstacle pour les forces de l’ordre qui doivent régulièrement analyser les biens de suspects ou de victimes dans des affaires.
Dernièrement, un membre du FBI interrogé par Forbes a affirmé que le Bureau utilisait les empreintes de suspects morts afin de déverrouiller leurs iPhone. En 2016 par exemple, le FBI avait tenté de déverrouiller l’iPhone 5s d’Abdul Razak Ali Artan, l’homme qui avait attaqué une université dans l’Ohio et été tué par la police : une tentative qui avait échoué. En effet, les autorités ont eu accès trop tardivement à l’iPhone dont la fonctionnalité Touch ID a fini par se désactiver.
Depuis, d’après ce membre du FBI, la police américaine utilise régulièrement les empreintes de cadavres pour les besoins de leurs enquêtes. Dans des affaires de trafic de drogue ou d’overdose les autorités peuvent découvrir des numéros, des messages ainsi que d’autres éléments susceptibles de faire avancer les affaires. Toutefois, cette méthode n’est pas tout le temps couronnée de succès. Pour ceux qui se questionnent sur la légalité d’une telle pratique, sachez qu’elle est autorisée par la loi américaine et cela sans mandat.
Soyez le premier à déposer un commentaire