Une page de l'histoire est définitivement tournée, Kodak s'est en effet mise en faillite à New York (les filiales étrangères ne sont pas concernées) édictant la protection juridique du "chapitre 11", afin d'espérer pouvoir se réorganiser.

Antonio M. Perez, PDG de Kodak, indique dans un communiqué que:

"Après avoir considérés les avantages du chapitre 11 à ce jour, l'équipe de direction et les manageurs seniors ont unanimement conclu qu'il s'agissait d'une étape nécessaire et la bonne chose à faire pour le futur de Kodak."

"Le Chapitre 11 nous donne les meilleures opportunités pour maximiser la valeur de deux parties essentielles de notre portefeuille technologique: nos brevets de capture numérique, qui sont essentiels pour un large éventail de terminaux mobiles grand public et autres appareils électroniques qui capturent des images numériques et ont généré plus de 3 milliards de dollars de revenus de licences depuis 2003; et notre imprimerie de pointe et les technologies de dépôts, qui donnent un avantage concurrentiel Kodak dans notre croissance d'entreprises numériques."

Kodak compte poursuivre ses démarches en justice malgré son statut officiel de faillite en attendant de meilleurs jours.

"Maintenant, nous devons achever la transformation pour examiner notre structure de coûts et monétiser de manière efficace les actifs de propriété intellectuelle non stratégiques."

Kodak souffre de l'arrivée des capteurs numériques des années 2000 et a manqué la coche, l'obligeant à fermer 13 usines, 130 laboratoires et supprimer 47 000 postes en 9 ans.